mercredi, mars 29

Comment protéger le bois en extérieur ?

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Protection écologique du bois, des produits biologiques et du traitement du bois biologique, nous recherchons tous le naturel. Mais qu’attendons-nous réellement de ces produits ?

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L’élément qui revient le plus souvent est la protection de notre santé, en particulier celle de nos chers tout-petits, mais également la réduction de notre empreinte sur l’environnement.

Cependant, on aime de plus en plus le bois à l’intérieur comme à l’extérieur, c’est le coup de coeur du moment. Nous voulons qu’il garde sa beauté et résiste aux agressions extérieures (rayons UV, intempéries, taches de graisse, etc.) et aux ennemis du bois (insectes, champignons).

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Alors, comment allier durabilité et protection écologique ? Les produits de protection biologiques sont-ils aussi efficaces ?

Huiles naturelles :

Le traitement écologique par excellence pour protéger le bois à l’extérieur reste l’huile de lin traditionnelle. la plus couramment utilisée pour la finition des sols huilés.

Il nourrit, protège le bois des intempéries et de l’humidité en pénétrant le bois et le rend imperméable. Le bois devient alors hydrofuge.

Les petits plus non négligeables sont proposés entre 5 et 10 euros le litre contre plus de 25 euros pour un vernis standard.

Inconvénients : son application doit être répétée tous les 6 mois pour l’extérieur mais soyez assurés que son application étant ultra simple, c’est tout à fait possible.

Attention cependant, car elle est souvent associée à de la térébenthine pour une meilleure fluidité. Cette dernière substance est tout sauf écologique du point de vue de sa production et de ce qui est plus toxique pour les organismes aquatiques. Il est donc préférable de s’en tenir à l’huile de lin naturelle.

Cire d’abeille :

Produit naturel utilisé depuis l’Antiquité en Egypte, son effet esthétique chaleureux est très apprécié et sa protection est efficace en nourrissant le bois en profondeur.

Utilisé seul ou mélangé à de l’huile de lin naturelle (en proportion 2/3 d’huile de lin, 1/3 de cire pure), il est très efficace pour protéger le bois. Cette préparation doit être appliquée à chaud pour que la cire ne gèle pas trop vite mais attention aux brûlures !

Les avantages de la cire d’abeille : grande résistance dans le temps, superposition infinie possible après un simple polissage.

Sel de bore :

Le sel de bore présente de nombreux avantages : résistance au feu, aseptique, il convient parfaitement comme traitement fongicide naturel et antiparasitaire. C’est un excellent traitement préventif contre l’installation d’insectes xylophages tels que les termites, ou d’autres insectes porteurs de larves xylophages tels que les capricornes, les vers du bois, etc. les champignons ligneux tels que la pourriture sèche.

Il peut également être utilisé comme traitement curatif en pulvérisant sur du bois infecté par des insectes ou des champignons, il éradique les intrus et permet de désinfecter le bois et les structures.

Il se présente sous la forme d’une poudre blanche à diluer dans l’eau.

Inconvénients et non des moindres : il est classé comme cancérogène (en cas d’inhalation ou d’ingestion), il est donc nécessaire lors de sa manipulation de porter des gants, des lunettes et un masque.

Teintures acryliques :

Moins polluantes que les taches de glycérol, reconnaissables à leur forte odeur, elles sont également moins polluantes car elles sont produites en phase aqueuse. Ils appartiennent à la même famille que les peintures à base d’eau et contiennent donc peu de composés organiques volatils également appelés C.O.V.

Ils contiennent moins de solvants et d’additifs chimiques, mais leur formulation utilise même exclusivement des composants synthétiques, c’est-à-dire issus de cette bonne vieille industrie pétrolière.

Saturateurs à base d’eau :

Produit phare pour la protection et l’entretien des terrasses et des revêtements extérieurs. La plupart sont formulés en phase aqueuse et ont un très faible taux d’émission de COV dans l’air. Le saturateur est appliqué comme une huile mais, contrairement à une huile, il présente l’avantage de ne pas avoir besoin d’être essuyé, ce qui facilite l’application et la maintenance. Cependant, le caractère écologique de ce type de produit est quelque peu inférieure à celle d’une huile. En effet, le composant principal est la plupart du temps une résine synthétique telle que l’acrylique ou une résine alkyde. Les formules évoluent vers des composants plus « bio-sourcés » dans ce secteur, on trouve toujours des résines alkydes en partie dérivées de plantes et non de pétrole.

Si nous cherchons un compromis entre l’aspect écologique, la performance de la protection et la facilité d’utilisation, nous trouverons dans le saturateur le produit idéal. Parmi les saturateurs respectant ce compromis, on retrouve les produits de la gamme de bois d’anova : https://www.anovabois.com/90-saturateur

Faut-il faire confiance aux labels ?

La prise de conscience écologique des consommateurs remonte à de nombreuses années. Pour rassurer le client et satisfaire ce besoin d’acheter un produit au profil écologique et non toxique pour la santé et l’environnement, de nombreux labels écologiques ont vu le jour. Certains d’entre eux sont devenus des références. Mais n’est-ce pas simplement un atout marketing ? Combien de « greenwashing » est autorisé par ces labels ? Ce que nous pouvons dire, c’est qu’ils poussent vers des produits plus sains et plus respectueux de l’environnement, certes, mais ils sont encore nombreux à autoriser l’utilisation de matières premières dérivées du pétrole. Bref, ils permettent de faire un pas vers des produits plus vertueux mais ne garantissent au produit qu’une valeur écologique relative.

Aperçu des étiquettes pour la protection du bois :

ECOLABEL : Le label européen garantit d’excellentes performances et certifie que les produits respectent l’environnement et la santé.

CTBP  : un produit certifié CTBP garantit une efficacité biologique vérifiée et une faible toxicité pour l’environnement et les humains.

NF ENVIRONMENT : garantit un impact moindre sur l’environnement et garantit un niveau de qualité technique et de performance.

NMP NEP : Produits qui ne contiennent pas de cancérogènes, de mutagènes, toxiques pour la reproduction. La NMP a un effet toxique sur le système reproducteur, ce qui implique un risque pour le fœtus lorsque la femme enceinte a un contact cutané avec la NMP.

FDES : Les fiches de déclaration environnementale et sanitaire permettent, dans le cadre de l’approche de haute qualité environnementale (HQE), à un site de certifier que le produit tient compte de l’approche HQE globale. Il fournit objectivement des indicateurs quantifiés ou qualitatifs sur les impacts générés par le produit tout au long de son cycle de vie. Elle est réalisée conformément à la norme NF P 01-010.

Émissions dans l’air intérieur : étiquetage obligatoire des produits de construction, des revêtements de murs ou de sols et des peintures et vernis sur leurs émissions de polluants volatils.

Décret n° 2011-321 du 23 mars 2011 du ministère de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement.